Le Villageois

Jeudi 23 novembre 2009.

Jeudi 23 novembre 2009.

Après les strings taille 8 ans, voici les chaussures à hauts talons taille 6 mois ! La marque « Heelarious » vient de commercialisées des répliques miniatures des chaussures de maman. Décrit comme des accessoires « glamour », il serait sans danger pour les enfants. Les talons, souples, s’aplatissent sous le poids de l’enfant. Cela lui évite de se torde la cheville si on le met debout. Les chaussures, vendues qu’aux USA, en Angleterre et sur internet, sont disponibles en plusieurs versions. Beaux cadeaux de noël en perspective !

Cette année encore aura lieu, au ciné « Le Parc » de Charleroi les 11, 12 et 13 mars 2009, le festival de courts métrages: le Festimages.be.

Fruit d’une idée estudiantine mise en application par des professeurs de la Haute Ecole Provinciale de Charleroi, ce festival a lieu chaque année depuis 17 ans dans la cité carolorégienne.

Le Festimages.be, c’est une quinzaine de bénévoles de l’IPSMa qui aident chaque année, 1500 entrées, 750 élèves de primaire et de secondaire qui assistent aux séances pédagogiques, une cinquantaine de courts métrages diffusés, une équipe organisatrice jeune et dynamique, un concours national d’école de cinéma, un concours de très courts métrages réalisés avec des téléphones portables (nouveauté 2009) et des soirées mémorables.

Pour cette 18^ème édition, tant le grand public que les professionnels se retrouveront autour du court métrage dans une ambiance conviviale et festive durant les trois jours de projection.

Pour plus d’informations sur l’événement, n’hésitez pas à visiter notre site internet : www.festimages.be ou envoyez-nous un mail à info@festimages.be.

Rencontre avec W. G., jeune  défenseur âgé de 21 ans évoluant en D1 national. Malgré son jeune âge, notre invité affirme son caractère et montre une très grande maturité d'esprit.Le talent de ce jeune homme se reflète jusque dans la qualité de ses réponses. Aussi à l'aise à l'interview que dans ses tacles décisifs,  il se livre à nous.

H : Votre adoration pour le ballon rond date de votre plus jeune âge. Pensiez-vous un jour pouvoir pratiquer votre passion en tant que métier ?

W.G. : Il est vrai que je pratique le football depuis l'âge de mes 6 ans , comme beaucoup de jeunes joueurs j'aspirais à faire une carrière dans le monde du ballon rond , j'ai travaillé et mon rêve s'est réalisé.

" iI est très important d'avoir de l'humilité dans ce milieu "

H : Vous avez gravi progressivement les échelons pour aujourd'hui arriver au stade de professionnel. Cette ascension n'a pas été trop éprouvante ?

W.G. : Je ne dirais pas que ce fût éprouvant, car le foot est une passion , mais bien sûr il faut se donner sans relâche aux entrainements pour y parvenir , il arrivait régulièrement qu'après mes séances d'entrainement, mon père me fasse travailler une heure de plus.

H : Beaucoup de nouveaux jeunes prodiges du football ont pris la grosse tête depuis leur statut de jeune « star ». Est-ce votre cas ? Sinon, quels sont vos repères pour garder vos pieds sur terre ?

W.G. : J'essaie de garder un maximum les pieds sur terre , il ne faut pas oublier d'ou l'on vient , si il m'arrive de m'enflammer après 2 , 3 bonnes prestations je peux compter sur mon entourage , plus précisément mes parents, pour me ramener a la réalité , il est très important d'avoir de l'humilité dans ce milieu .

H : De quelle manière vivez-vous succès soudain ? Votre rythme de vie à t'il beaucoup changé depuis votre nouvelle notoriété ?

W.G. : Comme dit précédemment j'essaie de garder un maximum les pieds sur terre et de profiter de la chance qui m'est donnée de pratiquer ce sport a un haut niveau . Oui désormais je dispose de moins de temps libre, mais cela fait partie des sacrifices pour réussir, il faut faire la part des choses entre le travail , la famille , les fans , mais cela fait partie du jeu .

Chef éclaireur, Maïté est une jeune fille de 20 ans qui a fait du scoutisme une passion. Tout au long de l’année, elle consacre son temps à animer des enfants pour leur plus grand plaisir.

Tous les samedis après-midi, Maïté se rend à son local scout qui se trouve derrière la cure de Ways. Dans la commune de Genappe, il y a deux unités : celle de Houtain-le-Val et la sienne, la 7^ème BW (Brabant Wallon) de Genappe. Les animés de 12 à 15 ans arrivent à 14h00 amenés par leurs parents ou à vélo pour venir passé un vrai moment de scoutisme. Tout le monde se dit « bonjour », les animateurs discutent avec les parents pendants que les adolescents se racontent leur semaine. Ensuite, c’est parti pour 3h30 de jeux divers. Catch dans la boue, stratégo vivant, chasse à l’homme, opération arc-en-ciel (collecte de vivres non périssables pour permettre aux enfants défavorisés de partir en vacances), ramassage de déchets. Tous les prétextes sont bons pour s’occuper le samedi avec les scouts. La finalité étant bien sûr de passer quinze jours inoubliables sous tente durant les deux premières semaines de juillet.

« Le scoutisme, c’est l’ouverture aux autres et la tolérance. »

Mais cela n’est que la partie cachée du rôle d’animateur scout. Pour pouvoir organiser une après-midi de jeux pour des enfants (grands ou petits), cela demande une certaine préparation et donc, un certain temps. Tous les samedis, après la réunion qui se termine à 17h30, Maïté se concerte avec les membres de son staff afin de mettre au point la prochaine rencontre scoute et prévoir le matériel éventuel pour la réaliser. En plus de cela, il faut réserver les endroits de hike (mini camps qui ont lieu durant l’année à raison de trois par an) et préparer leur animation. Trouver une prairie à louer pour le mois de juillet pour le grand camp. Demander les autorisations nécessaires pour jouer dans les bois environnants, préparer les jeux, trouver des intendants qui voudront bien donner deux semaines de vacances pour faire à manger et ce, sans rémunération à la clé. Et aussi, faire des formations.

« Vouloir être animateur ne suffit pas : il faut faire des formations. »

Pour être chef, l’expérience ne suffit pas. Il faut suivre des formations proposées à prix démocratiques par la fédération catholique des scouts. Formations qui sont mise à disposition dès les pionniers (dernière année d’animation avant d’être soi-même animateur à 17ans). Le objectif étant d’être breveté et d’obtenir ainsi, en plus du savoir-faire, des subsides de la communauté française. Cela permettra de réduire le prix demandé aux familles pour laisser leurs enfants aller aux camps.

Après neuf ans de scoutisme dont trois d’animation, Maïté est une chef affirmée. Ce qu’elle retient du scoutisme, elle le vit tous les jours. « Le scoutisme, c’est l’ouverture aux autres et la tolérance. Pouvoir donner sans attendre en retour. C’est aussi les souvenirs, les rituels, l’intégration. » Maïté a effectivement un bon bagage derrière elle : elle aura fait sa promesse aux louveteaux (8-12ans), reçu son nom d’animal lors de la cérémonie des totems aux éclaireurs et elle aura été en Pologne et en Croatie alors qu’elle était aux pionniers (15-17ans). Elle s’est également occupée des plus petits : les Baladins (6-8ans) durant deux ans, juste avant d’être chef éclaireur. Mais elle a voulu changer pour les plus grands : « Avec les plus petits, c’est plus facile pour trouver des idées de jeux car ils sont naïfs et croient tous ce qu’on leur raconte seulement, on peut moins se laisser aller à des histoires compliquées ou plus aventureuses. C’est pourquoi j’ai préféré aller chez les plus grands… Et puis c’est agréable de pouvoir shooter dans un ballon sans faire semblant de rater le tir pour laisser gagner le petit. Avec les plus grands, quand on perd, c’est pour de vrai et on transpire pendant le match ! ».

L’année prochaine, Maïté compte arrêter l’animation pour se consacrer à ses études et laisser ainsi la place aux nouveaux chefs venus des pionniers. Elle reviendra dire « bonjour » de temps en temps. Que ce soit à la fête d’unité qui a lieu chaque année, aux bars d’unité ou à un hike pour faire l’intendance. « Aux scouts, quand ça s’arrête, ça continue toujours!».

Stéphanie Descartes.

Palme d’Or de Cannes 2008, « Entre les murs » a été l’agréable surprise de ce festival. Un métrage dont la majorité des interprètes, issus du même milieu social que décrit l’histoire, a été trouvée sur le tas.

Le film tiré du livre de François Bégaudeau, « Entre les murs » paru en 2006 et lauréat du prix France Culture-Télérama, est une fable sociale sur l’univers scolaire. Le long-métrage est d’un réalisme profond, grâce notamment à son acteur principal : Bégaudeau, lui-même. Ce dernier est effectivement issu du milieu, jouissant d’une longue carrière de professeur. Ce film se veut à caractère sociétal, de par son réalisateur, Laurent Cantet. Celui-ci compte à son actif moult films sociaux tels que : « Ressources humaines », ou le plus récent « Vers le sud »,…

François Bégaudeau, professeur dans le vingtième arrondissement, s’occupe d’une classe à l’indéniable mixité sociale dont il ne tarde pas à affronter les problèmes.

« Entre les murs » nous donne l’occasion de vivre à la place du professeur, face occultée par la quasi-majorité des gens qui furent tous élèves dans leur jeunesse (et qui peuvent l’être encore aujourd’hui). Prenant le parti de la lenteur, ce film s’enorgueillit de la maîtrise de sa mollesse, donnant la possibilité de s’imprégner des personnages, de s’y attacher. Tout un chacun à eu envie, à un moment, de prendre parti pour ou contre le professeur, avec ou conte un élève. Toutefois, ce manque d’énergie, d’action, peut s’avérer une barrière pour certains.

Et qu’en est-il du silence ? Silence si présent dans chaque classe, révélateur d’un ennui profond. Il brille tout simplement par son absence. Toute classe a connu ce genre de moment, pourtant, ici, les adolescents paraissent survoltés, intéressés par tout et mettent un point d’honneur à contredire constamment leur enseignant. Ce qui donne l’impression d’avoir été réglé pour et uniquement les besoins du spectacle. Les dialogues cinglants et invectivés de peps veulent mettre en lumière tous les stéréotypes au sujet des classes en difficulté. Mais cette mise en lumière se révèle en fait une mise en abyme de par l’accumulation et, à fortiori l’exagération, desdits stéréotypes.

Avant tout lieu culturel, l’école se centre ici sur un unique pan de cette culture : le français. Il est dommage de constater ce fait, de voir qu’ « Entre les murs » s’arrête à ce seul cours. La vision de la salle des professeurs est donnée, mais un manque se fait ressentir. Il aurait été profitable de pouvoir jeter un regard sur les différents cours et surtout les liens qu’entretiennent les principaux protagonistes avec les autres enseignants.

« Entre les murs » mérite l’intérêt et l’engouement de tous, ne serait-ce que parce qu’il montre de manière sincère et authentique les difficultés d’une période de la vie que chacun a ou aurait pu vivre selon l’établissement où chacun étudiait. En bref, ce film possède des qualités indéniables mais aussi ces quelques défauts. Ce qui amène à se poser la question suivante : Méritait-il vraiment la Palme d’Or de Cannes ?

Manuel Hanck

Xavier Taymans,permanent de la maison de la presse, nous a invités ce Jeudi 25 septembre 2008 à la Maison Dorée pour une visite des lieux.

C'est en plein centre de Charleroi, à l'angle du

boulevard Defontaine et de la rue Tumelaire que se trouve l'une des plus belles bâtisses d'art nouveau. Datant du fin du XIX ème siècle et partiellement classée, la maison dorée doit son nom à ses nombreuses peintures murales aux couleurs dorées qui recouvrent sa façade. Le fondateur de ce bâtiment se nomme Alfred Frère qui était un membre de la franc maçonnerie.

Ce chef d'oeuvre architectural a connu bien des propriétaires avant d'appartenir au patrimoine de la Ville de Charleroi. D'abord propriété de son fondateur, Alfred Frère. Elle est peu de temps après la propriété d'un médecin de la région qui en fait son cabinet. Par la suite, elle est rachetée par un particulier qui en fait un restaurant. C'est dans la fin des années 90, qu'elle est achetée par la Ville de Charleroi. C'est à cette période que la maison de la presse voit le jour.

Une pièce d'art...Mais pas seulement!

Inaugurée officieusement  lors de l'euro 2000, la maison de la presse a pour but d'aider les journalistes à travailler dans les meilleures conditions possibles et leur permettre de se rencontrer. Elle reçoit les conférences de presse, elle informe des lieux et dates de conférences via son site internet. Elle met aussi à disposition des journaux, des archives datant de 6 mois, une ligne téléphonique, un fax, une connexion internet. Des bureaux et une petite bibliothèque sont à la disposition des étudiants et journalistes souhaitant travailler sur place.  La maison a aussi une fonction sociale, telle que l'aide aux personnes à la recherche d'emplois, dans le domaine de la communication et du journalisme et ceci, grâce à ses nombreux partenariats.

Celle-ci est fournie notamment d'un bar restauration uniquement réservé aux membres de la maison. Cette inscription demande une cotisation de 15euros et requière l'approbation des membres de la maison.

Ce repaire de journaliste est un lieu convivial où  règne l'ambiance bon enfant. Cette petite communauté, composée de fidèles, organise de nombreuses activités durant l'année. En premier lieu, le «  pot au jeu », organisé par un membre du groupe tous les derniers vendredis du mois. Ensuite, vient « l'extinction des voeux » qui est une soirée pour souhaiter une dernière fois ces voeux de bonheur pour la nouvelle année qui se profile. Et finalement, le «  Mac d'or » qui consiste à élire un gagnant pour chaque catégorie et le récompenser d'un « Mac d'or ».

Site internet : www.maison-presse.org

E-Mail :         infos@maison.presse.org
Téléphone :   071/ 50.91.90
Fax :              071/50.91.98      

Derrière ce titre plein d'ambiguïté se cache une belle surprise pour chacun d'entre vous. Certes NEXT est une émission culte pour tous les ados à la recherche d'un plateau télévisé pour se faire remarquer. Mais NEXT est avant tout le salon "Technologie et Gaming" du Benelux! Nous étions sur place depuis la capitale de l'Europe pour vous faire un riche résumé sur les nouvelles tendances à venir pour 2009! 

Accueil chaleureux par les hôtesses déguisées en super héroïne et personnage de jeux-vidéo pour l'occasion. Malheureusement, avec plus de 20.000m² à découvrir, pas le temps de s'éterniser à observer ces charmantes demoiselles. C'est d'un pas déterminé que nous avançons dans l'immense palais.
Dur de se décider à quel stand s'arrêter en priorité tellement le choix est vaste : Jvc, Nintendo, Microsoft, Ubisoft, Toshiba et bien d'autres étaient présent.

Après mur réflexion et jeune enfant que nous sommes. Nous décidons d'aller tester les nouveautés dans le domaine des Jeux-vidéo.

La Wii de Nintendo tient toutes ses promesses. Les nouveaux jeux sont dans la lignée des précédents et connaissent toujours autant de succès.

Côté de la X-Box 360, on trouvait une version jouable de FEAR 2. Ils avaient arrangé un petit couloir blanc couvert de traces de sang et de mains ensanglantées avec des messages dédiés aux connaisseurs du premier FEAR "Alma was here". Une fois rentré, on arrivait sur cette table d'opération pour le moins trash, et à côté se trouvait le jeu sur 4 bornes XBOX 360 

Coté de la Ps3, les gens ne juraient que par Street Fighter IV, le nouveau bébé de Capcom. 

Une fois les manettes rangées et hors de notre portée. Nous poursuivons notre ballade et tombons nez à nez avec l'un des organisateurs du Salon. Il nous explique brièvement d'où est venu cette idée de salon annuaire.

«  Next est en fait une nouvelle tentative de salon de l‘électronique belge après l‘échec du Media Planet. Il s’agit cette fois d’une réincarnation du salon du jeu vidéo GamePower Expo qui se déroulait chaque année à Gent. Cette nouvelle formule est Next, une sorte de croisement à la belge entre le CES ( Consumer Electronics Show ) et la Games Convention. » nous dit-il avant de nous quitter. 

Ce petit intermède fini, la visite littéraire se poursuit! Émerveillé par le décor, nous avons à peine remarqué la présence de Lara Croft ! L'héroïne fut l'attraction principale du salon!
Une fois le show d'Alison Carroll ( Lara Croft ) terminé, la foule se disperse peu à peu et laisse apparaître au loin, les démonstrations des nouveaux robots!

Tels des guépards à l'affût de sa proie, nous nous précipitons vers le stand. Les robots présents étaient un dinosaure réagissant aux caresses, un R2D2 projecteur de DVD et l'incontournable pingouin linux. Ce dernier est vendu au prix de 150€ et selon certaines sources, il serait déjà disponible à la vente. 

Avant de quitter cet univers merveilleux, dernier arrêt au stand consacré aux appareils photos. Une seule marque surplombe toutes les autres et c'est bien évidement NIKON. Notamment avec sa  nouvelle gamme d’appareils photo Nikon COOLPIX qui offre aux utilisateurs, en plus de leur design épuré, des technologies de pointe intégrées aux designs les plus contemporains.

Petite déception tout de même à relever à ce salon. Il n'y a pratiquement aucune boutique ni de point de vente. Rien à se mettre sous la dent des collectionneurs. Ce petit détail négatif est noyé par tous les autres aspects positifs que possède ce salon. Le pari est donc relevé par les organisateurs qui ont comptabilisé plus de 19.000 entrées. Vivement la «  NEXT » !

                                                                Sahin H.

Après l'évolution du monde politique suite à l'élection  historique de Barack Obama à la Présidence des États unis d'Amérique. C'est au tour du domaine culturel de faire un bond dans le temps. Le Palais des Beaux-arts, en collaboration avec le Musée des Beaux-arts, le Musée de Jules Destrée et le Musée du Verre, expose les œuvres acquissent durant ces six dernières années. Innovation, originalité et interactivité sont les maîtres mots de ce Focus.

Ce musée à une réelle volonté de jouer sur l'émotion et également d'instaurer un climat, une ambiance particulière entre l'artiste, l'œuvre et le spectateur. 

Cette nouveauté est d'autant plus réalisable grâce à la participation des artistes. Ils ne se rabaissent pas à utiliser le musée comme point de vente, mais s'investissent corps et âme à la progression, l'objectif du musée. L'innovation vient du fait que chaque œuvre est accompagnée d'un commentaire vocal réalisé par l'auteur même de l'œuvre. Cette particularité permet de créer un moment d'intimité avec le spectateur et de l'imprégner de l'ambiance de travail et du style de l'artiste.

Ainsi, dans la section consacrée aux relations entre les collections et les grands courants artistiques internationaux, le luminisme des tableaux postimpressionnistes d'Anna Boch fait écho aux cristaux Art nouveau du Val Saint-Lambert, eux aussi influencés par ce courant. Plus évidente est la relation entre les outils de verrier exposés face à un triptyque mettant en scène des ouvriers verriers dans une œuvre typique du réalisme social cher à Pierre Paulus.

Les têtes pensantes de ce musée ne se sont pas arrêtées que sur le côté physique et matériel. En effet, ils ont poursuivi leur idée d'interactivité jusque dans la réalisation du site internet dédié à l'évènement. La possibilité est offerte aux internautes de déposer leurs commentaires et avis directement à l'artiste.

Ce musée représente l'histoire du Pays noir. L'unique patrimoine d'une région souvent cataloguée comme «  pourri » par beaucoup de mauvaises langues. Ces dirigeants du musée, ces artistes et leurs œuvres sont la fierté de toute une région. Charleroi doit être mis en avant via ces belles créations.

Seconde modification. Au terme de la 30ème journée, l'équipe qui termine première du championnat ne sera pas élu championne de Belgique! Déjà là, ça se complique...En effet, des playoffs sont établi. Ils consistent à réunir les 6 premiers du championnat dans un tournoi. C'est à la fin de ce tournoi que les places pour la coupe d'Europe et le champion de Belgique seront fixés. Si jusqu'ici vous n'avez pas encore avalé votre cachet d'aspirine, je vous félicite! Maintenant,s'il vous plaît,  veuillez sortir votre calculette car là, on ne rigole plus! Chaque équipe débute les playoffs avec l'équivalent de la moitié de ses points acquis durant la saison régulière. Cela paraît simple au premier abord! Eh non, car si on arrondit les décimales à l'unité supérieur en cas de chiffre impair, on revient à la décimale si 2 équipes ont le même nombre de points à l'issue des playoffs! Je n'arrive pas moi même à croire ce que je viens d'écrire...Des décimales! Il n'y a qu'en Belgique qu'on peut voir ça! Et c'est pas fini!

Troisième modification. Un second tournoi playoff a lieu en parallèle avec le premier. Il réunit les équipes classées de la 7ème place à la14ème. Vous l'aurez compris : les 15 et 16ème se verront descendre en D2. Le gagnant du tournoi Playoff 2 obtient un match « test » contre le dernier possesseur d'une place pour la coupe d'Europe du Playoff 1. A l'issue du match « test », le gagnant obitent son ticket pour la coupe d'Europe. Tout simplement du très grand n'importe quoi. Du jamais vu. Cette réforme est absurde et aberrante. Pourquoi ? C'est simple. A l’issue de la saison régulière, le 14ème du classement aurait théoriquement la possibilité de jouer la Coupe UEFA, alors que le premier ne serait même pas certain de participer à des joutes Européennes. Sans parler du fait qu’un 14ème qualifié en Coupe UEFA aurait toutes les chances de se faire littéralement massacrer dès le premier tour !

La bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'il n'y a rien d'autre de prévu. Parti dans leurs délires la seule chose qu'on puisse espérer, c'est que l'union Belge se rendra compte de son erreur au plus vite et reviendra à un championnat «  classique ».